samedi 28 décembre 2019

Le Plateau du Peuil par Malhivert


Cette randonnée part notamment à la découverte de la Tourbière du Peuil,  l'une des rares zones humides du massif du Vercors.  Un bon parking permet une approche très courte, mais il est bien entendu hors de question ici de céder à cette facilité en foulant les sentiers à l'abandon ou confidentiels du flanc boisé ceinturant le plateau.

Sortie réalisée le mercredi 25 décembre 2019

Difficulté : T2 – Intérêt :
♥♥
 
L'arrêt de bus « La Croix Rolland » de la ligne TAG n° 21 sert de point de départ à ce « double circuit ». Juste au-dessus part à l'ouest la rue des Giroudes retrouvant le hameau de Malhivert, très calme en ce petit matin de Noël. La rue de Jammetière prend la suite puis à gauche celui de Gampas.


À son début, vers 480m et au niveau d'un coude sur la droite, démarre un chemin montant vers le sud-ouest. Pourtant bien tracé, il a curieusement disparu des dernières éditions IGN . Plus haut, il faudra ignorer deux autres traces transversales pour continuer toujours dans la même direction. Devenant sentier, quelques troncs finissent par barrer le passage mais les enjamber ne posera pas de problème. Mais c'est après avoir dominé un champ que ça se complique d'un cran, avec un torrent du Bessat sortant de son lit. Un raccourci sur la droite s'impose donc mais plus haut, rebelote avec ce cours d'eau se mêlant au chemin. 


Une dizaine de mètres après, les pieds cette fois au sec, un semblant de cairn indique à gauche le départ d'une trace bien ancienne. Cela semble être le raccourci parfait pour rejoindre au plus vite le plateau... mais malheureusement, des clôtures infranchissables délimitant un vaste champ viennent ternir le tableau. Demi-tour donc pour un détour par le nord qui débouche toutefois plutôt rapidement sur la route du Peuil vers 840m.


Arrivé cette fois pour de bon sur le Plateau du Peuil, le but est ensuite de réaliser un circuit évitant au maximum le bitume, sans non plus se heurter à des grillages comme précédemment. Un hameau est donc vite rejoint au sud, où une piste à travers champs prend le relais. Se terminant à la belle Maison du Sergent, magnifiquement restaurée, un court détour s'impose pour découvrir un étonnant belvédère, avec vue sur la suite du périple sur le flanc boisé séparant Claix du plateau.


Au-dessus de la propriété vers 860m, démarre donc un sentier en balcon. Il traverse en premier lieu la large Combe de la Robine en laissant sur la droite une échappatoire. Après avoir côtoyé un promontoire rocheux (où une surprise de taille attend le randonneur), il devient par endroit plus étroit dans les pentes raides, demandant un minimum de concentration si le terrain est humide. Deux autres belvédères se présentent alors, situés légèrement en contrebas. C'est à proximité de ce dernier qu'un nouveau sentier remonte et invite ensuite par la gauche à quitter la ceinture boisée. Puis, entre deux champs, une légère trace retrouve une piste à proximité du gite du Crêt du Loup.


En face, un chemin côtoie des prairies puis pénètre plus franchement en forêt pour trouver la bifurcation de Griffey, point culminant de la randonnée. Puis au nord, les « Douze Apôtres » sont plutôt vite rejoints, amenant à un choix pour contourner la réserve de la Tourbière du Peuil. L'hésitation ne sera pas bien longue, le sentier le longeant par la droite étant bien plus bucolique que les pistes du côté opposé. 


Arrivé sur la piste longeant au nord la zone humide, une butte à proximité permet d'avoir une belle perspective sur le secteur... et surtout d'échapper à la foule qui commence à s'agglutiner sur les chemins en cette fin de matinée, fuyant la grisaille de la vallée.



Du coin nord-ouest de ce site sensible, un chemin file vers le nord dans un discret vallon pour retrouver un sentier transversal, heureusement épargné par des coupes forestières récentes. Il descend retrouver une maison au point 942m qui est suivi d'un nouveau chemin plutôt pénible. Mais heureusement, la route du Peuil est plutôt vite retrouvée, bouclant la boucle du circuit du plateau. 


Enfin, la redescente sur Malhivert se fera de façon plus classique par une série de chemins-raccourcis bien balisés plongeant dans le vallon de Rif Talon... et la purée de pois !


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