samedi 4 janvier 2020

Les Civières, la Montagne du Mulet et le Gourlu en traversée


Randonnée aux portes de l'agglomération grenobloise, reliant Eybens à Gières et partant à la découverte de trois belvédères, modestes en altitude et néanmoins surprenants.

Sortie du mercredi 1er janvier 2020

Difficulté : T2 - Intérêt :
♥♥
 
Pas trop de motivation en ce jour de l'an à m'éloigner de Grenoble pour s'aérer et se décrasser des excès du réveillon. Départ donc pour cette modeste traversée depuis le Verderet à Eybens, au terminus de la ligne Chrono C4 de la TAG.
 


De l'autre côté du torrent du même nom se dresse un vélodrome, marquant le départ d'un bon itinéraire balisé. Il traverse le parc du Château d'Eybens, très prisé des amateurs de tir à l'arc, puis passe devant l'ancien Camp de Poisat. Après avoir laissé un chemin en direction du Bigot sur la gauche, l'arrivée à des pâturages vers 470m coïncident avec la sortie de la brume recouvrant allégrement tout le bassin grenoblois. Puis le hameau de Romage est vite rejoint, très calme en ce début d'année.


Au-dessus, un bon chemin amène à la D112, qui épouse les contours de la Montagne des Quatre Seigneurs. Le balisage invite à continuer en face, mais pour l'heure ce sera un sentier partant  sur la droite qui sera privilégié. Grimpant plutôt raide dans un pré où paissent quelques vaches, il finit par arriver à l'étonnant belvédère des Civières, offrant l'une des plus belles vues sur l'agglomération grenobloise... ou, comme en ce jour de l'an, sur une mer de nuages qui la recouvre.



Contournant ensuite la butte par le nord, le sentier amène à la route forestière du Fournet. En le suivant vers l'est, un chemin monte en écharpe. Il a pour intérêt de rejoindre la Montagne du Mulet, qui n'est autre qu'une longue bosse herbeuse où se dresse à son sommet un arbre solitaire à 819m. Les vues sur Belledonne ou la Chartreuse ne sont ici pas à négliger.


De retour à la piste forestière, l'objectif suivant est de relier le col du Gourlu le plus rapidement possible, en évitant les chemins balisés à rallonge du secteur. Heureusement, il regorge de sentiers de traverse, certains tombant dans l'oubli, d'autres étant exclusivement utilisés par les riders locaux. Le départ d'un premier raccourci se dévoile donc légèrement au nord du point 723m, retrouvant un chemin de ronde balisé jaune. Puis, non loin sur la droite, quand il se met à légèrement remonter, un second part sur la gauche parfois obstrué de troncs morts. A l'approche d'une combe, un nouveau sentier sera pris à gauche gagnant le haut de la Crête des Frettes. Puis, ce n'est plus qu'une formalité pour rejoindre vers l'ouest le col.



La bosse herbeuse du Gourlu (583m) qui le surplombe est parfois clôturée, ce qui n'était pas le cas en ce premier jour de l'année. Ce qui permettra d'admirer, entre autres, la vallée du Grésivaudan prise par les nuages.

Et c'est justement là-dedans qu'il va falloir plonger, à contrecœur, pour retrouver Gières. Ainsi, de retour au col, un chemin descend sur la Grange des Combettes à 451m.  Plus au nord, un panneau indique un sentier filant en direction de la Combe de Gières. L'astuce est alors de dévaler une petite partie de cet itinéraire pour ensuite filer vers le nord, tout en contournant par la droite le Fort du Mûrier. Cela évite de fouler du bitume dans le hameau du même nom.



Ainsi, après la traversée d'un champ accessible par des barreaux en bois, une sente prend le relais en lisière de forêt débouchant sur de vastes prés. Le plus bas comprend un terrain de jeu pour les amateurs de tir à l'arc. Et dans son coin nord-est, un vieux chemin retrouve celui, classique et balisé, du Château. Enfin arrivé à Gières, l'avenue d'Uriage amène aux arrêts de bus "Edelweiss" de la TAG.


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